L'histoireKuma est né en Irlande, pays des moutons, de la bière, des côtes escarpées et de légende celte. Son père, un grand industriel du bois, avait rencontré sa mère lors d'un voyage d'affaire en Irlande, voyage qui se transforma vie en voyage d’agrément. Il resta longtemps sur l'île, où il vécut des jours heureux avec cette femme. Malheureusement, il était déjà marié, et son épouse apprit vite que ce que monsieur avait fait passer pour « le suivi du lancement d'une succursale en Irlande » permettait en fait à son mari de la tromper allégrement: elle le somma donc de rentrer immédiatement. Ayant fondé sa fortune autour de l'héritage de la cocue, il n’eut d'autre choix que de rentrer (littéralement) la queue entre les pattes. Sauf que voilà, il avait engrossé son amante: un fils d'une relation infidèle était ce qu'il redoutait par dessus tout, mais il n’eut pas le cœur de l’abandonner. Aussi fit-il arriver clandestinement son amante et son fils John en Amérique, dans l’État d'Idaho, les faisant passer pour une servante veuve et son fils orphelin.
C'est ainsi que le jeune John, âgé alors de 2 ans, arriva en Amérique. Il fut affecté à la gestion forestière autour du domaine de son propre père. Sa mère, n'osant pas lui révéler l'identité réelle de son père, le berça dans le mensonge qu'il avait lui même construit pour duper sa femme... et avoir son amante à portée de main (ou d'autre chose).
John, lui, passa le plus clair de son temps dans la forêt, en compagnie du garde forestier de la famille. Ce dernier lui appris tout ce qu'il savait sur la forêt et ses secrets, et John devint vite passionné.
De carrure avantageuse, dès qu'il pu soulever un hache ou une tronçonneuse, il fut chargé du bûcheronnage, ce qui lui permit de développer encore davantage sa musculature.
Sa mère, patriote, lui racontait avec passion les légendes de son pays.
Et le soir, il dînait avec les serviteurs dans la salle adjacente de ce qu'il croyait être la salle à manger de son bienfaiteur, alors qu'il s’agissait... de son père.
Hélas, tout tourna court, le jour où l'épouse du maître des lieux le surpris au lit avec la mère de John. Folle de rage, elle comprit vite la véritable paternité de John, et décida de se venger de son mari: elle contacta un ami d’université au projet ambitieux, bien qu'embigü: Elle lui dit qu'il avait la matière première qu'il recherchait...
C'est ainsi que John, alors en train d'abattre un imposant chêne dans une partie reculée du domaine, vit surgir une dizaine d'individu équipé d'armes à seringue hypodermique, que John avait déjà manipulé. Il eu tout juste le temps d'envoyer une droite à l'individu le plus proche qu'il se fit endormir d'un tir dans le dos. Il avait alors 12 ans.
En se réveillant, il était dans une cage entassée parmi des dizaines d'autres, si petite et si peu adapté à son corps déjà grand pour son âge, qu'il devait se tenir plié en deux. En tordant le cou, il aperçut que chaque cage contenait un adolescent ou un enfant. Tous avait l'air aussi abasourdi que lui, certains dormaient encore. Habitué à analyser une situation par son mentor, il était déjà en train de réfléchir à la meilleure façon de sortir quand entrèrent dans la pièce les mêmes personnes qui l'avaient endormi quelques heures, ou quelques jours, plus tôt. Celui qu'il avait assommé s'avança et dit dans un anglais très précaire:
« Bienvenue dans ce qui sera votre nouvelle vie et, pour la plupart, votre mort. Vous avez été sélectionné parmi les autres par des critères bien précis. Ce que vous n'aurez qu'à savoir aujourd'hui, c'est votre nouveau nom. A nouvelle vie, nouveau prénom, c'est logique. »
Se saisissant d'une feuille, il passa parmi les cages remplies d'enfants terrorisés, s’arrêtant à chacune, et appliquant une étiquette sur le haut des cages, qu'il lisait à voix haute: « Tu seras Renard, Tu t'appelleras Serpent, Ton nom sera Singe, etc. A chaque fois, c'était le nom d'un animal qu'il évoquait. Arrivant devant la cage de John, il eu un demi-sourire, et se massant la mâchoire, que John, pour sa plus grande satisfaction, comprit fracturée, il dit:
« Dorénavant, tu t'appelleras Ours. »
Et c'est ainsi que John devint Ours, comme l'indiqua l'étiquette en japonais: il devint Kuma.
Quatre années passèrent. Quatre longues années. Durant lesquelles Kuma endura les pires souffrances. Lui et les enfants avec qui il partageait le même « dortoir », ou entrepôt, passaient régulièrement sur ce qu'ils appelaient « la table aux mutations » pour être charcuté par toute une équipe d'homme en blouse. Ils trituraient les cerveaux, modifiaient les membres, etc. L'opération que chacun connurent fut la greffe, de tout type: des monceaux de morceaux de cadavres d'animaux qui servaient à fournir les greffes furent entassé dans l'entrepôt lui même, l'odeur de cadavre en décomposition régnant dans la pièce. Kuma en endura un bon nombre, de la greffe de dent de ce qui semblait être un mélange d'ours et de loup, qui lui arrachait des cris de douleurs et l’empêcha de manger sans une horrible souffrance pendant 6 mois. Une greffe de peau eu aussi lieu: ils lui arrachèrent la peau de son dos et de son ventre comme on épluche une pomme de terre avant d'y appliquer grossièrement la peau d'un ours. Pour ses bras, on ne lui laissa que le squelette, renforcé par des plaques de métal, avant de le recouvrir de chair et de peau d'ours. Il fut incapable de faire quoi que ce soit avec ses mains les deux années qui suivirent.
Petit à petit, les survivants des enfants du labo se dotaient d'appendices grotesques vaguement liés à l'animal dont ils portaient le nom. Beaucoup en moururent, et ceux dans d'atroces souffrances. Mais le pire était peut-être bien de rester vivant.
Une fois les expériences préparatoires finies, les quelques survivants (Serpent, Cerf, Aigle, Corbeau, Loup, Singe, Renard, Ours et Poisson) durent endurer les pires manipulations: celles du cerveau.
Au départ, les savants les prirent un par un, les lobotomisant pour endommager fortement les capacités mémorielles de chacun. Aigle fût le premier: il en mourut sur le coup. Kuma, qui depuis le temps, savait tiré partie du moindre fait dans le labo, grava sur le sol de sa cage tout ce qu'il pouvait avant d'être amené à son tour: en revenant, il n'avait plus que quelques bribes de son passé, et fût bien heureux de retrouver les noms des arbres et des animaux qu'il répétait inlassablement pour ne pas devenir fou. Il avait délibérément rien écrit sur sa famille ou sur son ancienne vie, profitant de l'effacement mémoriel pour soulager un peu la souffrance d'avoir connu autre chose que la vie dans ce laboratoire.
Après les effacements mémoriels, seuls ceux qui avaient pris exemple sur Kuma ne devinrent pas fou au point de se tuer en s'étranglant volontairement, comme Loup et Cerf. Mais ce n'était pas encore ce qu'il y avait de pire...
Au milieu de la quatrième année, arrivèrent les Épreuves. Kuma et les survivants furent accueillis par leur tortionnaire de toujours, celui-là même qui avait perdu une dent de la faute de Kuma. Ils leur dit, en japonais à présent, seule langue que les adolescents maitrisaient dorénavant:
« Bravo à vous! Vous représentez la première génération de cette section, et je ne m'attendait pas à un tel succès! Aujourd'hui, nous allons entamer l'avant dernière phase avant la fin de votre préparation: Vous allez aujourd'hui affronter les animaux qu'il vous faudra, dans l'avenir, surpasser. »
Kuma n'avait pas encore compris ce que cela signifiait qu'on le traînait dans une sorte d'arène dans laquelle se tenait un ours énorme qui semblait affamé. Avant même que Kuma ait fait quoi que ce soit, l'ours se mit sur ses pattes arrières et projeta sa lourde patte sur le pauvre hybride.
Loin de rester passif, Kuma se leva prestement et d'une force qu'il ne soupçonnait pas, il renversa l'animal, sa propre main levée, toute griffe dehors...
C'est alors qu'il remarqua alors que son adversaire avait le ventre rasé et couvert de cicatrice. Des fils cuivré sortait de toute part de son abdomen. Et le regard de l'ours, un regard mêlé de souffrance et de pitié, se posa sur Kuma. ON ne sait ce qu'il ressentit alors, mais on suppose qu'il vit en l'ours une part de soi-même.
Il s’affaissa alors, en tailleur, tête baissée, s’apprêtant à se faire déchiqueter par l'ours. Il préférais mourir plutôt que de devenir l'assassin de quelqu'un comme lui. Pourtant, l'ours se contenta de lui lécher affectueusement la tête avant de repartir en sens inverse, de lui-même.
Les scientifiques furent à la fois préoccupé et impressionné par la prouesse de Kuma. Ils voulaient nommer chaque sujet ayant survécu et remporté leur Épreuve d'un adjectif le qualifiant. Ils hésitèrent longuement, puis se décidèrent à l'appeler « Sage Ours », Sage au point d'accepter la mort, qui est la plus grande sagesse. Kuma devint Kashikoi Kuma.
Néanmoins, ce n'était pas encore fini. Poisson et Renard n'avait pas survécu, Et les quatre survivants devinrent l'objet d'expérience encore plus importante. Surtout, les Épreuves contre leurs animaux correspondant se multiplièrent. Kuma affronta de nombreux autres ours, mais tous finissait par le laisser en paix. Singe, lui, rentre un jour sans sa queue: Corbeau, sans une de ses ailes.
A la fin de la quatrième année, Corbeau, le voisin de Kuma et ce qui se rapproche le plus de son meilleur ami, ne fut pas présent lors de l’Épreuve. Ce n'est qu'en rentrant dans l’entrepôt que Kuma découvrit avec effroi ce qui les attendaient tous à la fin: Corbeau avait été lobotomisé, son cerveau modifié au point qu'il se croyait corbeau.
C'est pourquoi quand, le lendemain, Kuma se dirigeait surveillé par deux gardes vers les Arènes, il écouta attentivement. Ils discutaient activement de la multiplication d'accident chez des sujets d'autres sections. Ils parlaient notamment d'un allemand qui s'était enfui en tuant tout le monde à coup de couteau, ou d'une fille à la chevelure rose qui avait tué les savants de sa section simplement à l'aide de ses ongles. Cette anecdote fit tilt dans la tête de Kuma. Des ongles... il baissa la tête vers ses bras d'ours. Cela valait bien les griffes...
Tout se passa très rapidement. Il se retourna d'un coup et plongea ses courtes griffes dans la trachée du garde de droite. L'autre poussa un cri d'alerte tandis que son collègue s’écroulait au sol. Il eu tout juste le temps de tirer une balle qui s'enfonça dans l'épaule de Kuma qu'il lui brisa la nuque.
L'alerte avait été donné. Il n'avait pas le temps de retourner dans l’entrepôt. Voici des mois qu'il avait repéré une fenêtre qui donnait vers l'extérieur près des cages des bêtes. Il se dépêcha donc de les libérer en vitesse avant de se diriger vers elle. Bizarrement, les corbeaux, serpents, singes et ours qui sortirent ne s'en prirent pas à lui. Certains partirent tête baissée vers le couloir où commençait à arriver une déferlante de garde: la plupart sortirent précipitamment vers la fenêtre. Quatre, néanmoins, restèrent à ses côtés. Kuma les reconnu très rapidement: c'étaient les premiers animaux que lui et ses amis avaient affronté, dont l'ours au ventre dénudé. Celui-ci le regarda de nouveau droit dans les yeux, et Kuma comprit distinctement ce qu'il dit: « Fuit avec eux, je les retiens. »
Avec un dernier regard pour le mur animal qui s'était formé, ours en tête, Kuma sortit à l'ai libre, ses nouveaux compagnons à ses côtés.
Kuma ne parle que rarement de son passé, et s'il lui arrive parfois de parler de son périple le laboratoire, qui est commun à tout les étudiants de l'académie, nul ne sait ce qu'il fit par la suite. Tout juste sait-on qu'il erra pendant deux ans dans une forêt où il vécu en totale autarcie avec la nature. On suppose qu'il vécut de nombreuses aventures, car quand il en ressortit, il se dirigea droit vers la forêt de Firia, où il trouva, sans grande surprise semble-t-il, l'Académie de Shinsekai, ses fidèles amis à sa suite.
► Prénom : Théo
► Âge : 16 ans
► Sexe : Homme !
► Comment as-tu découvert le forum ? Grâce à Hidéo
► Qu'est-ce qui pourrait améliorer le forum ? The Damned est le premier forum de ce type auquel je m'inscris, je serais bien hypocrite de proposer quoi que ce soit pour le moment.
► D'où vient ton personnage ? Final Fantasy
► Phrase code :
► Un commentaire ? La vie est une locomotive.
► Un double-compte ? aucun
Merci pour tout !